Il semble que de nombreuses entreprises aient en leur sein un ou plusieurs employés difficiles. Le fait n’est donc pas rare mais une fois qu’on en a un sous la main, cela crée une ambiance peu propice au travail et à l’unité de l’équipe. C’est en quelque sorte une épine pour le dirigeant et pour le gestionnaire.
Rôle du gestionnaire ou du dirigeant
Ce n’est jamais facile de composer avec un ou plusieurs collègues difficiles. Les autres collaborateurs en sont affectés, c’est normal. Aussi, le dirigeant doit faire le maximum pour que ce cas soit réglé dans les meilleurs délais et ne pas attendre que la situation se dégrade avant de réagir. Car alors, c’est sa propre crédibilité qui est en jeu et il perdra de son leadership. Donc, faire face en observant personnellement le travail et le comportement de l’employé en question, se baser sur des faits réels pour lui expliquer la gravité de son attitude, le laisser s’exprimer et noter ses réactions et lui proposer des pistes pour s’améliorer et améliorer son travail.
Ensuite…
Le travail du dirigeant et du gestionnaire ne s’arrête pas là. Il faut un suivi sérieux et régulier pour voir où il en est avec les points qu’il devait améliorer. Peut-être qu’il faudra prévoir des séances de coaching, selon la gravité du problème ou bien une formation spécifique ou encore du counselling par un professionnel. Et le dirigeant ou le gestionnaire doit se montrer rigoureux quant à l’application de l’une ou l’autre de ces stratégies. En effet, c’est la rigueur dans les démarches de suivi et d’accompagnement qui garantit le succès. Mais dans le cas où ni le coaching ni le counselling ne donnent rien, ce qui prouve la culpabilité de l’employé, il faut appliquer des mesures disciplinaires à travers des sanctions.