Le métier de paysagiste : comment y accéder ?

Être paysagiste exige en premier lieu d’aimer la nature car sans cela, ce n’est pas possible d’exercer ce métier correctement. Cet amour pour la nature peut être inné mais peut aussi se cultiver, dans tous les cas, c’est cette passion qui doit être le moteur qui pousse quelqu’un à embrasser cette carrière.

Devenir paysagiste, est-ce un rêve ?

Être paysagiste est en fait devenir architecte de la nature, plus particulièrement de celle qui est confiée à ses soins. Il va être amené à aménager des surfaces et des cadres de vie, en fonction de sa spécialisation. Ce peut être des jardins d’entreprise, comme des jardins de particuliers, ce peut être aussi des espaces verts d’une ville ou d’un quartier, c’est-à-dire des parcs, des places ou des carrefours, et ce peut être des terrasses, bref, là où il y a de la nature ou là où on veut qu’il y ait de la nature. Donc, il se charge d’aménager des espaces urbains mais aussi des espaces privés et publics, c’est selon. Son rôle est de repenser ces endroits, car il s’agit d’un professionnel de l’environnement qu’il doit rendre agréable au possible, et selon les souhaits de son employeur. Parfois, il peut prendre en route un projet d’aménagement et peut apporter sa touche personnelle, en tout cas, ses avis éclairés sont les bienvenus. C’est d’ailleurs à lui qu’on s’adresse en premier lorsqu’un projet d’aménagement est lancé.

Ce qu’est un paysagiste

Un paysagiste est parfois aussi appelé architecte paysagiste, un professionnel à qui on fait appel pour créer des espaces ou pour en transformer qui sont déjà existants. Il faut donc bien préciser qu’un paysagiste n’est pas un simple décorateur, c’est un architecte, dans le sens où il met en valeur les paysages, il leur donne forme, il leur donne vie. C’est celui qui embellit les villes, les campagnes, les jardins, les espaces, etc. Il faut au paysagiste une imagination débordante et fertile, un sens créatif très aigu, mais surtout un sens de l’esthétique et du beau pour arriver à ses fins. Il commence par regarder sur place le lieu qu’il doit repenser et c’est depuis son bureau qu’il se met au travail en premier. Il est arrivé qu’on a fait appel au savoir et aux compétences d’un paysagiste dans le cadre de la construction d’une autoroute et pour l’installation d’une ligne de TGV. Et il est possible que ceux qui postulent pour ce métier soit aussi sollicité pour des projets d’une telle envergure.

Les formations nécessaires

Le diplôme de gouvernement ou DPLG qui était requis auparavant a été remplacé par le diplôme d’État paysagiste (DE) depuis 2015. Pour l’obtenir, il faut 3 ans de formation et on peut y accéder avec un bac+2. Quelques écoles délivrent ce diplôme : l’Ecole nationale supérieure de paysage Versailles Marseille, l’Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage à Blois, l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage Bordeaux et l’Ecole nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille. Ce sont les écoles que l’on peut intégrer par voie officielle. Toutefois, certains paysagistes des plus capables aujourd’hui n’ont pas intégré l’une de ces écoles pour suivre des formations spécifiques, ils sont autodidactes et ont tout appris par eux-mêmes. Parfois, la passion pour la nature et une volonté de fer suffisent à certains pour réussir. Et il faut dire que les paysagistes sont très recherchés de nos jours, aussi bien dans des entreprises privées que chez un paysagiste indépendant. Au bout d’une dizaine d’années d’expérience, un paysagiste peut se mettre à son compte, prendre des associés ou devenir chef d’entreprise.

Le marché actuel

Le marché actuel favorise énormément les paysagistes. Ce qui veut dire que pour trouver un travail après les études et les formations, ce n’est guère difficile. La raison en est simple : depuis quelques années, le retour aux sources est devenu la tendance et les sensibilisations par rapport à la nature étant de plus en plus intenses, de nombreux citadins cherchent à s’entourer de jardins chez eux et les citoyens souhaitent la présence d’un plus grand nombre d’arbres, de plantes et de fleurs dans leurs villes. Cette situation explique pourquoi on fait de plus en plus appel aux paysagistes. Donc, un paysagiste n’aura aucun mal à trouver un travail soit dans la fonction publique, soit dans une agence privée ou encore dans les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement. Il peut aussi postuler dans le secteur parapublic ou ouvrir sa propre entreprise pour travailler en libéral et recruter des aides, ce qui est tout aussi intéressant que d’être salarié.

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